Affiliation : les déclarations fiscales à faire

Pour un particulier, les revenus générés par l’affiliation s’assimilent à des bénéfices obtenus via des professions indépendantes. Lors de la déclaration de ses revenus, il faut donc mentionner ces bénéfices non commerciaux. Les rémunérations perçues via l’affiliation constituent pour un particulier un revenu complémentaire à une activité principale. Elles augmentent les revenus de ceux qui ont un faible pouvoir d’achat.

En France, la déclaration fiscale des revenus de l’affiliation doit s’effectuer dès la première année d’obtention de l’argent. Il est donc conseillé de se rapprocher de son centre des impôts pour avoir de plus amples informations sur la déclaration des revenus de l’affiliation par un particulier. Si l’on perçoit régulièrement des commissions de l’affiliation, il est préférable d’avoir un autre statut en s’inscrivant à l’urssaf.

Parmi les statuts possibles, il y a celui d’auto-entrepreneur. Ce statut s’adresse aussi bien aux salariés qu’aux micro-entreprises. L’auto-entrepreneur ne règle des charges qu’en cas de déclaration de ses revenus.  Il est réservé uniquement à ceux qui ont un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 32 600 euros en cas de prestations de services ou à 80 300 euros dans le cas de vente et achat. Avec ce statut, l’auto-entrepreneur ne règle ni la TVA ni une taxe professionnelle. L’État prélève uniquement 13, 20,5 ou 23% du chiffre d’affaires.

L’éditeur peut aussi se déclarer en tant que travailleur indépendant ou freelance. Dans ce cas, il doit ouvrir une entreprise individuelle ou un EURL (avec un capital d’1 euro minimum). D’autres statuts sont possibles comme la SARL, qui requiert au moins deux associés, et l’EIRL.

Enfin, si l’éditeur ne souhaite pas fonder son entreprise, il peut recourir au portage salarial. Ce concept consiste à facturer les honoraires reçus via une entreprise de portage salarial, qui percevra en contrepartie une commission sur le chiffre d’affaires généré.